Vu par Solène

J'étais présentement devant la boutique emmitouflé dans mon manteau, il faisait frisquet ce matin et comme je suis de nature à arriver 20 bonnes minutes en avance, j'avais encore un peu de temps devant moi avant de me transformer en glaçon.

Un homme s'approchait de moi, à cette heure-ci ça ne peut être que mon cher nouveau collègue, comme un automatisme je fis un pas en arrière pour laisser une plus grande distance de sécurité si Madame Adaline venait à arriver. 

[T] - Salut, Solène je présume ?
[S] - Bonjour... Oui
[T] - ... Moi c'est Tyler enchanté !
[S] - ...
[T] - Ok ...
[S] - ... 
[T] - Ça fait longtemps que tu travailles ici ?
[S] - Deux ans
[T] - D'accord ...
[S] - ....
[T] - ...

Il va me prendre pour une mal polie, alors que je ne suis pas du tout ce genre de fille, j'ai reçu une bonne éducation, mes parents ont toujours été à cheval sur ça mais là je n'ai pas vraiment le choix, je n'ai sérieusement pas envie de me prendre un tir à 9h du matin ou me faire convoqué à la fin du travail, tant pis pour la politesse. Si je lui paraît distante et froide peut être qu'il n'insistera pas pour engager des conversations avec moi.

D'ailleurs le bruit des talons aiguilles raisonnaient dans tout le centre commercial, elle n'allait pas tarder... Je pris une distance supplémentaire, on est jamais trop prudente.
Elle aborait un grand sourire quand elle posa les yeux sur Tyler, elle avait l'air de bonne humeur, enfin c'est ce que je croyais ...

[A] - Bonjour Tyler ! Solène.

Ouais... "Solène", plus froide qu'un iceberg celle-là, je ne suis qu'un pion pour elle rien de plus, alors que je fais tout ce qu'elle me demande à n'importe quelle heure, je n'ai jamais été en arrêt pour quelque raison que ce soit, je ne lui tiens jamais tête, je n'en suis pas capable elle me fait bien trop peur pour ça. J'ai beau fournir cinq fois plus d'efforts qu'elle n'en demande aux autres, cela ne change rien... Elle me rabaisse chaque jour un peu plus.

À peine la porte du local ouverte que je poussais presque Tyler pour me faufiler à l'intérieur, mes pieds étaient congelés. Tyler avait un sourire en coin à me regarder grelotter.

[T] - Il fait froid ce matin, n'est ce pas Solène ?
[S] - Hun Hun 
[A] - Elle le cherche bien, regardez ces chaussures, en plus de ne pas être adaptées ... Elles sont laides.

J'ai baissé les yeux comme à mon habitude, Tyler avait l'air gêné, ce n'est pas de sa faute elle trouve toujours le moyen de m'envoyer des piques. Aujourd'hui les chaussures, demain mon gilet puis encore après ma coupe de cheveux... Elle ne prend pas de gant avec moi, je ne comprends pas vraiment pourquoi elle me garde vue la haine qu'elle me porte.

[A] - Allez au travail ! Solène il faut aller nettoyer les toilettes.
[T] - Je peux le faire, ce n'est pas un souci !
[A] - Tyler vos mains me sont trop précieuses, je ne veux pas que vous les mettiez au fond d'une cuvette pleine de microbes. 

J'ai vu le regard de Tyler, il était médusé par les propos de Madame Adaline, ça se lisait sur son visage. Il finira par s'y habituer.

Au cours de la journée, il avait essayé de discuter discrètement avec moi, mais j'ai esquivé à chaque fois prétextant que j'étais trop occupée ou que je devais renseigner une cliente, je ne veux vraiment pas rentrer chez moi en pleurs car j'ai pris des remontrances.

Vu par Madame Adaline

La semaine était presque finie et elle s'est plutôt bien passée pour Tyler, les clientes ne m'en avaient fait que de bon retour : **Hum quel beau morceau vous avez trouvé Madame Adaline** **Grrrrrrrr il a des fesses à tomber**, une d'entre elles voulait même que je lui prêtes l'objet de toutes les convoitises pour une nuit, hors de question, il est a moi. Elles le savent pourtant très bien, mais qui ne tente rien, n'a rien. Soit-disant le mieux que j'ai pu recruter, il a tout d'un bon vendeur, mon instinct ne m'avait pas trompé.

Un garçon prometteur et puis il est tellement sexy, ma culotte s'humidifie à chaque fois qu'il est dans mon champ de vision, une gueule d'ange, un cul à tomber... J'ai hâte d'en faire mon quatre heures et de voir s'il est aussi doué dans la vente que dans les positions du Kama sutra ... Je le vois me caresser doucement la jambe puis remonter à mon entre jambe, glisser ses doigts dans l'endroit le plus précieux de mon intimité, hummmmm, me faisant gémir de plaisir ...

**Sonnette du magasin**. En parlant du loup...j'en verrais bientôt sa queue.

[T] - Bonjour Madame
[A] - Nous allons avoir du travail Tyler, Solène est malade, je lui ai donné sa journée pour qu'elle se repose. Nous ne serons que tous les deux ce soir.
[T] - Elle avait l'air d'aller bien hier pourtant !
[A] - Vous savez les virus ne préviennent pas.
[T] - Voulez-vous reporter la réunion ?
[A] - Non, l'avis de Solène m'importe peu de toute façon. Ce me permettra de vous avoir pour moi.

Il avait tiqué, son visage l'avait trahit. Il ne me trouvait donc pas à son goût ? C'est IMPOSSIBLE ! Je déteste que l'on refuse mes avances, quand je veux quelque chose je l'ai et ce petit restaurant le fera céder ! Il n'a pas été embauché par hasard et il n'est pas non plus payé pour rien. Il allait devoir comprendre que la patronne c'est moi, maintenant qu'il a signé il est à moi, qu'il le veuille ou non. Et s'il ne coopère pas, je lui réserverais le même sort qu'a ceux qui ont osé me défier.

Il joue un jeu dangereux, je n'ai pas pour habitude qu'un homme ne me saute pas dessus à la première allusion qui sort de ma bouche, et lui il me fait languir, tous les jours j'imagine qu'il me prend sur mon bureau sauvagement, profondément, ça ne fait accroître mon désir, amplifier mes pulsions sexuelles ... Il ne faudrait pas que ce petit jeu dur trop car je ne donne pas cher de son corps quand il se retrouvera dans mon lit.

!! Attention photos pensées Madame Adaline 1 / 2 !! + 18 ans !!

Vu par Tyler

Fait chier ! Un tête-à-tête avec Madame Adaline, je ne le sens pas du tout, j'avais fait mine de ne pas comprendre ses sous-entendus et j'ai bien senti ses mains baladeuses qui me pelotaient quand elle passait à côté de moi. Ce n'est pas que j'apprécie pas, c'est très flatteur que je puisse faire craquer une femme de son âge, elle est très bandante pour son grade mais je ne veux pas tout mélanger, le travail c'est le travail, et puis je ne suis pas attiré par les femmes de 20 ans de plus que moi, ce n'est pas trop mon délire. J'essayerais de lui dire sans l'offenser.

Et Solène qui est malade aujourd'hui ? C'est quand même une drôle de coïncidence non ? Elle m'avait l'air d'être une fille très timide, super-discrète, même plutôt mal polie...elle ne m'a pratiquement pas adressé la parole depuis mardi que j'ai fait sa rencontre. À part la formule de politesse traditionnelle et un regard par-ci par-là, et a chaque fois que je suis allé m'excuser pour la remontrance qu'elle s'est prise à cause de ma réflexion, elle s'échappait en moins de deux, de l'autre côté de la boutique. Je ne pensais pas que Madame Adaline allait l'humilier de cette façon.

Indépendamment de ça elle avait tout l'air sauf d'être fiévreuse. ffff ce n'est même pas la peine de râler, je n'ai visiblement pas le choix. J'aurais vraiment aimé pouvoir lui dire **Madame Adaline je préfère qu'on ne se voit pas en dehors du travail**, mais elle a un regard de persuasion à faire froid dans le dos, tellement gênant qu'on en change sa réponse de peur de se faire manger.

Je n'avais pas le temps de rentrer chez moi me changer pour le repas, j'avais préparé un petit sac de rechange, je ne voulais pas lui faire honte non plus. Elle était partie il y a environ 1h me laissant les clés de la boutique, elle doit être encore pire que toutes les autres femmes, tout doit être parfait, elle n'a jamais rien qui dépasse, pas une mèche de travers, pas un œil plus maquillé que l'autre, c'était fait à la perfection.

Il me reste 10 bonnes minutes avant de tourner la clé, c'était plutôt calme, ça m'a permis de fignoler le rangement. Le tintement de la clochette retentis : **Je déteste cette satanée clochette**, m'apprêtant à accueillir la cliente avec un large sourire d'hypocrite je fus surpris de me retrouver nez à nez avec un homme, plutôt étrange, il tourne sa tête de droite à gauche à la recherche de quelqu'un.

[T] - Bonjour monsieur, puis-je...
[?] - Madame Adaline n'est pas là ? 
[T] - .. Non Monsieur, est ce important ? Voulez-vous que je la signale de votre venue ? 
[?] - ...

J'aurais bien aimé lui dire au revoir mais il était parti aussi rapidement qu'il n'était arrivé. J'espère qu'il ne veut pas causer de problème à Madame Adaline, ce n'est pas le genre de type que j'apprécie, il était froid, antipathique et en plus il ne sentait vraiment pas bon. Je serais étonné si Madame Adaline avait ce personnage dans ses contacts, je lui en parlerais ce soir. D'ailleurs c'est l'heure, je ferme et je vais me changer. J'avais mis mon bagage à l'abri dans un coin de la pièce de stock, la température est bien plus agréable à l'étage. C'était tellement calme que ça en était effrayant même et en écoutant plus attentivement, les mêmes bruits que dans la journée, plus étouffés cette fois mais toujours présents. Des rats ? De bien gros rats alors...

Vu par Madame Adaline

Hum cet homme... Il est vraiment parfait, je le reconnaîtrait parmi des centaines, il patientait sagement attendant mon arrivée. Je me suis faite désirer pour laisser monter doucement la pression, j'avais revêtu une robe des plus sexy, qui moulait mon corps de déesse. Il ne pourra pas résister cette fois, ce soir pas de vierge effarouchée, il finira dans mon lit de gré ou de force.

[A] - Tyler, j'adore votre ponctualité ... Mais j'adore encore plus ce pantalon, il vous met en valeur pile poil comme il faut **clin d'oeil**. 
[T] - Vous êtes très bien aussi Madame 
Bien ? Comment ça bien ? Juste bien ? Il joue avec moi je le sens j'adore ça... 
[A] - En dehors du travail, Adaline suffira Tyler. Vous avez faim j'espère je nous ai réservé une petite table sans un coin à l'abri des regards, c'est mon restaurant favori.
[T] - (raclement de gorge) ... Je meurs de faim oui.
[A] - Allons-y

Il me fit un signe de main m'indiquant de passer la première, quel gentlemen celui-là. Je n'ai même plus besoin de m'identifier au serveur, à peine il me voit qu'il accourt à ma rencontre.

[S] - Bonjour, votre table et...et... déjà prête Madame. Vous êtes magnifique ce soir.
[A] - Seulement ce soir ? 
[S] - Non ... Non ... Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire Madame. 
[A] - Merci vous pouvez nous laisser.
[S] - Bien Madame, passez une bonne soirée.

Tyler pris place face à moi, il avait l'air crispé sûrement la sensation de mon pied qui remontait doucement le long de sa jambe. Tout en faisant comme si de rien était, j'entamais la conversation.
[A] - Tyler je voudrais que l'on discute de quelque chose. J'ai regardé vos réponses aux questionnaires, je suis triste d'apprendre que vous n'avez plus vos parents ? 
[T] - C'est excate, il m'ont quitté il y a 4 ans... Un accident de voiture.
[A] - Tellement triste. Votre nombre de conquête aussi ma étonné, seulement quatre petites amies ? 
[T] - Je ne m'attache pas facilement, et puis avec le travail, je n'avais pas beaucoup de temps a consacrer a une femme. 
[A] - Ne me pensez pas indiscrète, ce questionnaire est tout ce qu'il y a de plus banal ici.

!! Photos réponses aux questionnaires : 1 / 2 !!

Le serveur s'approcha interrompant la conversation.
[S] - Vous avez choisi Madame ? 
[A] - Je prendrais comme d'habitude et vous Tyler ? 
[T] - Un homar s'il vous plait.

J'avais déposé ma main sur la table espérant qu'il comprenne mais non il me faisait attendre encore ce qui faisait monter la chaleur dans mon bas-ventre, je déteste qu'on me fasse attendre mais avec lui c'était tellement excitant ! Séductrice que je suis mon regard en disait long, je l'aurais bien pris là sur la table, le chevauchant humm...
Mon pied était presque arrivé au but ...
[T] - Euh Madame Adaline je voulais vous dire...
[A] - Oui ? 
[T] - Un homme est venu à la boutique ce soir, il vous cherchait.
[A] - Comment était-il ? 
[T] - Plutôt étrange 
[A] - Étrange ? Comment ça ?
[T] - Il était vraiment déplaisant. Antipathique.

Je savais très bien qui était cet homme, il avait pourtant interdiction de mettre les pieds dans ma boutique. C'est bien trop risqué pour tout le monde.
[A] - Oh je vois, ne vous inquiétez pas , c'est un vrai peau de colle, je n'arrive pas à m'en débarrasser. Toute une histoire, j'étais en panne sur la route, j'ai appelé mon assurance qui m'ont envoyé cette homme et depuis impossible de m'en débarrasser.
[T] - Il ne vous cause pas du tord ?
[A] - Non pas du tout mais je vais devoir le rappeler a l'ordre tout simplement.

Bon sang, il va m'entendre ce macaque, je déteste mentir sur le vif. j'espère que Tyler ne se posera pas trop de questions, je n'ai vraiment pas envie de m'en séparer... pas tout de suite du moins. 
[A] - Tyler excusez moi, je vous laisse cinq minutes, le temps d'aller me rafraichir un peu.
[T] - Pas de soucis.

J'ai vérifié dans chaque toilette pour être sur d'être seule avant de passer mon coup de fil.

[A] - Gonzalo ! Je peux savoir pourquoi tu avais ton cul dans ma boutique ? Il me semble avoir toujours été claire à propos de ça !
[G] - Mais Madame Aladine !
[A] - Je ne veux rien entendre, c'est un premier avertissement Gonzalo vous savez qu'il n'y en aura pas de deuxième. Si cela se reproduit, je viendrais m'occuper de toi personnellement, m'as tu bien comprise ?
[G] - Madame fâchez pas, nous essayer joindre vous, plusieurs fois ! Nous avons souci.
[A] - Quel genre de soucis Gonzalo ? Du genre qui peut attendre où je suis obligée de reporter mon casse-croûte de ce soir ? 
[G] - Gros soucis, très gros soucis.
[A] - Vous n'êtes que des incapables !

Quelle idée de m'enticher d'incompétents pareils. ils vont m'entendre ! Ça fait quinze jours que je n'ai pas fait l'amour et voila que mon goûter de ce soir me passe sous le nez. J'ai rejoins Tyler à table, me faisant porter pâle.

[A] - Tyler je vous prie de m’excuser mais je dois rentrer chez moi, je ne me sens pas très bien, Solène a dû me contaminer. Mais ce n'est que partie remise. Finissez votre repas tranquillement. 
[T] - Voulez-vous que je vous raccompagne ?
[A] - Ce n'est pas la peine Tyler, ne vous inquiétez pas. Je suis navrée de vous laisser en plan comme cela.
[T] - Ce n'est rien, soignez-vous bien madame.

J'ai filé plus vite que l'éclair. Gonzalo ne m'appelle rarement pour rien. Je crains que quelque chose de grave ne se soit passé.

Vu par Madame Adaline

Je fulmine, ils me font louper mon petit casse croute, cette bande d'imbécile heureux, entre le petit gros du Sud Ouest et ce grand blond qui aimerait bien me passer dessus alors qu'il n'a rien pour lui, ses dents écartées, son haleine de chacal et ses mains pleines de poil, sans parler de son look. Très peu pour moi. Je ne mange pas de ce pain-là. Je suis tout en haut et lui au bas du Bas, c'est un mélange impossible, on ne mélange pas les torchons et les serviettes. Je mérite bien mieux. Il ne m'arrive pas à la cheville.

Je ne sais pas pourquoi je me suis entiché de ces deux losers surement parce que ce sont les seuls qui voulaient faire le sale boulot. Ils sont en temps général super-discret, et Gonzalo a beaucoup de contact, et ça il n'y a pas à dire c'est très bon pour mon business. En cinq ans il n'y a jamais eu une seule bavure, nous avons toujours fait le nécessaire, pour faire les transaction durant la nuit, quand toute la ville est endormie, je suis sur que c'est Freudon, je leur avais dit que ce n'était pas une bonne idée de faire renter un nouveau membre. Mais vu la demande, nous devions aller plus vite, en trouver plus et deux bras supplémentaire étaient réellement nécessaires. Je n'avais pas eu le choix, Gonzalo voulait à tout prix choisir celui qui partagerait le plus clair de son temps avec lui. Quelqu'un de confiance, et puis de toute façon je n'ai pas le temps pour m'occuper de ce genre de recrutement, j'ai déjà bien assez à faire avec la boutique.
Ils ont fini par trouver un petit jeune, il était plutôt pas mal mais beaucoup trop sensible pour moi et il n'avait pas le corps pour supporter mes pulsions les plus sombres, je ne le sens pas depuis le début, je leur ai dit pourtant ... Quelque chose clochait avec lui.

J'ai le cœur serré, que c'est-il passé ? Si ça ne relève pas d'un cas de force majeure, je les étripe tous. je loupe une partie de jambes en l'air avec un jeune étalon plein d'ardeur, qui je suis sur m'aurait fait monter aux rideaux, si jeune si fort... Si endurant. Hummmmm

Je venais de passer le lac qui mène au centre commercial, je pressa le pas avant de m'aventurer dans la ruelle sombre, la porte dissimulée derrière le feuillage est ouverte ... elle ne doit jamais être ouverte ! ils sont inconscients ? je risque gros, très gros si il ne font pas plus attention. J'ai trop donné, trop investi la dedans pour que tout s'écroule en une fraction de seconde.

J'aperçu Gonzalo faire les cent pas dans le bureau, en me voyant il accourut vers moi

[G] - Madame, vous pas gronder moi. ! 
[A] - Que se passe til ici ?