> Madame Adaline

J'ai une tête à faire peur à un mort, je n'ai pas dormi de la nuit ... Aucun appel de Gonzalo, putain dans qu'elle merde je suis maintenant ! Il ne va vraiment pas être content, mais alors pas content du tout. Mon front commençait même à perler tant l'angoisse me prends. Où est cette petite peste de servante ? J'ai besoin de mon café immédiatement.

[A] - HERNITA où est mon café ? 
[K] - Madame, tout est près dans la cuisine.
[A] - Vous avez trouvé la frangipana ? 
[K] - Oui Madame ! Je vous laisse enfiler votre robe de chambre un bon petit déjeuné vous fera du bien.

Raaaah, je déteste les léche-cul, elle est mielleuse et je ne supporte pas ça, c'est physique je ne peux pas la voir. 

[K] - Voilà Madame, j'y ai mis tout mon cœur
[A] - Ouais merci, tu peux disposer ! 
[K] - Très bien Madame.

Je suis fâché et seule la frangipana le matin me remonte le moral, ça ressemble à de petits glaçons de poudre, un mélange de noix de coco, de miel, et un petit ingrédient secret qui vous met de bons pieds dès le réveil. Mais là, j'ai senti qu'elle m'avait leurré, instantanément. Le goût n'est pas le même.

[A] - KERYNSKA !
[K] - Oui Madame ? 
[A] - Tu te moques de moi ?
[K] - Je n'oserais pas Madame ! 
[A] - Ne me prends pas pour une idiote avec tes airs de sainte ni touche ! Ça ne marche pas avec moi ! Montre moi le paquet !
[A] - DE SUITE !

Je le savais, elle a acheté une sous-marque, de quoi me mettre en furie dès le matin ! C'est une salle menteuse ! 

[A] - Je déteste les menteuses Kazya ! 
[K] - Madame, je ne voulais pas vous fâcher, je n'ai pas trouvé, je vous jure. J'ai fait plus de quatre magasins en pleine nuit à plus de 200 km de là. Vous savez très bien que c'est difficile d'en trouver. 
[A] - Les autres ont toujours très bien réussi, ou es-tu encore plus nul que mes précédentes bonniches ? Je ne veux plus te voir pour le moment, va t' enfermer dans ta chambre jusqu'à ce que je t'appelle !

Je rêve ! Elle a osé m'entuber la garce ! Je vais la faire marner ça lui fera les pieds, et une bonne leçon pour avoir osé m'entourlouper de la sorte ! C'est de pire en pire, les jours à venir ne s'annoncent pas fameux pour mon psychique.

D'ailleurs, j'aurais bien aimé qu'une personne me remonte le moral et pas que, mais lui aussi a déniés me mettre en colère ! Il ne me connaît pas encore, mais ils vont vite l'apprendre. 
Je vais m'occuper de moi, dans cet état, même un SDF ne voudrait pas de moi. Ça me fera du bien.

J'avais mis tellement de temps que j'en avais même oublié de manger. 16 h, toujours rien sur l'écran de mon téléphone. 
BZZZ BZZZ ! J'ai parlé trop vite, tiens mon casse-croute.

**Message petit goûté métissé **
"bonsoir Madame Adaline, excusez moi de ma réponse tardive, je serais ravi de partager un moment avec vous ce soir. Si votre invitation tient toujours à quelle heure, puis-je vous rejoindre ? "

Enfin ! Je vais pouvoir jouir encore et encore ! Cette fois, il n'aura aucun moyen pour s'échapper, il sera pour moi pendant des heures. Tout doit être prêt. M'empressant de lui répondre pour lui indiquer l'heure et l'adresse ainsi que le code secret. Merde il ne reste plus beaucoup de temps. 

[A] - Katrina ! 
[K] - Oui Madame ? 
[A] - Prépare un repas, j'ai un invité ce soir.
[K] - Très bien Madame, quel genre ?
[A] - Raffiné avec beaucoup de gingembre, et un gâteau au chocolat. Je veux que tout soit prêt à 20 h. Vous devez aussi changer mes draps et nettoyer mes jouets ! Ne me décevez pas sinon vous êtes viré !

> Madame Adaline

En une fraction de seconde, une émotion de satisfaction prit possession de mon corps. J'ai tout planifié dans ma tête, le repas, le gâteau ... Puis une petite coupe de champagne, complétement nus devant la cheminé, histoire de le rendre un peu pompette et pouvoir abuser de son corps encore et encore. Je veux qu'il lève toutes ses barrières, et qu'il me prendre avec force et brutalité, j'en rêve depuis des jours et des jours.

J'en ai déjà l'eau à la bouche, il m'a tellement frustré que je vais exploser en mille morceaux quand il pénétrera ma précieuse intimité. Humm.

Photo Bonus

Une sonnerie s'interposa entre mes pensées et moi ! Grrr

**Appel Gonzalo** Enfin, j'espère qu'il va m'annoncer une bonne nouvelle.
[A] - Oui. C'est bon vous l'avez retrouvée ? 
[G] - Madame, Blond trouvé fille ! 
[A] - Alléluia ! 
[G] - Eux presque trouvés Madame
[A] - Comment ça presque ? Vous l'avez ou vous ne l'avez pas ? 
[G] - Blond, voir fille sortir du tram, quartier des épices.
[A] - Et ? Où est-elle ? 
[G] - Fille avec homme brun s'enfuir à nouveau. Blond pas retrouvé, lui cherche encore toute la nuit Madame.
[A] - Comment ça avec un homme ? 
[G] - Blond, a vu homme brun aider fille.
[A] - Gonzalo on est dans la merde, ne déconnaient pas ! Putain. Gonzalo DEMAIN ! Je te rappelle qu'il arrive demain !

Et puis j'ai eu un moment de lucidité, le quartier des Epices ? Un homme brun ? Non-impossible, il ne m'aurait pas envoyé un SMS pour un rendez-vous ... Ressaisi toi Adaline ! Tout ça m'embrume la tête et je n'ai plus les idées claires.

[A] - Gonzalo, il ne vous reste que très peu de temps maintenant. Restez prudent, ça n'est pas le moment de se faire prendre pendant le couvre-feu. D'ailleurs aucun soucis pendant le déménagement ? 
[G] - Tout bien. Filles parties avec acheteurs. Mickaël finit nettoyer. 
[A] - Très bien, retrouvez la Gonzalo !

Tout était pratiquement prêt pour l'arrivée de mon repas de ce soir, Bo-Bonne était en train de changer les draps, je lui ai dit de mettre ceux en soie et d'allumer quelques bougies parfumées, ambiance érotique. Je n'ai pas envie qu'elle entende mes ébats sexuels endiablés, elle n'en dormira pas de la nuit s'est peut-être mieux qu'elle aille se promener au claire de lune, jusqu'à ce que je la rappelle ça lui fera du bien les nuits sont fraiche, ça lui remettra le cerveau en place.
[A] - Noyaua, tout est prèt ? 
[K] - Oui Madame, votre chambre est faites, vos jouets nettoyés, remis à leur place, et le repas n'attend que vous. Voulez-vous que je me retire dans ma chambre avant l'arrivée de votre convive si vous n'avez plus besoin de moi ?

[A] - La nuit risque d'être difficile pour toi, voici dix euros va faire un tour, dans une baraque à frites ou bien je ne sais où. Fais toi plaisir. Je t'appellerai quand mon invité sera parti.
[K] - Mais...
[A] - Bonne soirée.

> Lily

[L] - Tyler tu es sur de vouloir y aller ? On peut faire autrement non ?
[T] - Ça fait deux heures qu'on en parle, comment veux-tu faire autrement ? Il n'y a pas d'autre solution pour en savoir plus, à si ! Aller à la police, mais ça, c'est toi qui ne veux pas.
[L] - FFFFF. Comment je vais faire pour savoir si tout va bien ? 
[T] - Tout va bien se passer ! Ça va comme ça ? Ça ne fait pas trop ? 
[L] - Tu es plutôt mignon.
[T] - Plutôt mignon ? Sympa !
[L] - Non mais je t'assure, tu es très bien.

Je ne cesserais pas de penser que c'est une énorme bêtise, je ne le sens pas du tout. De toute façon, Tyler était bien décidé à y aller, il ne démord pas, il m'avait déballé tous les arguments possible et inimaginable, pendant deux heures, pour me convaincre. Mais je me sens coupable, je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose par ma faute, juste parce que je suis une fille égoïste préférant risquer la vie d'un homme plutôt que de tout révéler à la police. Il m'a aidé et je l'envoie peut-être dans la gueule du loup.

[T] - Je suis prêt ça va être l'heure ! Bon, tu fermes bien la porte derrière moi. Et ne t'inquiète pas, j'y vais, je mange, je fouille et je repars.
[L] - Rassurant.
[T] - Reste bien dans le noir Lily et ne t'approche pas trop des fenêtres.
[L] - Hun Hun
[T] - À tout à l'heure !
[L] - ...Tyler ! Sois prudent ..

La porte se ferma, et j'entendis l'ascenseur descendre. Ça y est il est parti ... J'ai déjà la boule au ventre. Manger un peu me fera sûrement du bien, mais faire la cuisine dans le noir ce n'est pas super pratique. Je n'avais même pas pris le temps de regarder ce qu'il avait acheté au marché. Des bananes j'adore ça, pour le petit déj, c'est top, du choux, des fraises, un potiron... Pour quelqu'un qui ne mange pratiquement pas de légumes, il sait choisir de bons produits. Une salade de tomates fera l'affaire. Elles ont l'aire bien juteuse.

Mais impossible pour moi de tenir en place, je suis bien trop stressé, l'assiette dans les mains, je divaguais dans l'appartement, c'est vrai que depuis mon arrivée, je n'ai pas vraiment eu le temps de regarder plus attentivement, on voit bien qu'il vit seul et que c'est un homme, il n'y a pratiquement rien en décoration, et une seule plante. La buanderie où j'aperçois le t-shirt étendu sur un cintre, je le pris avec colère, et l'étirant afin de le déchirer et qu'il finisse ça route dans la poubelle, je ne veux plus le voir. Je ne veux plus y penser. Je ne pourrais pas rester ici indéfiniment de toute façon, je pourrais refaire ma vie loin, très loin d'ici, changer d'identité.

Fixant l'horloge des yeux, ca faisait maintenant quarante minutes que Tyler était partie, il doit y être. Il a pris sa voiture pour être sur de pouvoirs rentrés quand il le souhaitait et surtout avant le couvre-feu. C'était le plus judicieux à faire.
J'espère que tout va bien ....

> Tyler

L'imposant building se trouvait devant moi. C'est impossible qu'un magasin de sac à main même de luxe puisse lui payer un logement tout là-haut. Je suis là et je n'ai aucune idée de ce que je vais bien pouvoir faire une fois que je serais à l'intérieur. C'est bien beau de faire le barbot, mais maintenant qu'est ce que je suis censé faire ? Je veux dire si j'apprends que ma patronne est derrière tout ça, qu'est-ce que je fais ensuite ? Sérieusement, je continue à aller au travail sachant que j'héberge la fille qu'elle a séquestrée comme ça tranquille ?

Je ne sais pas mentir, elle verra de suite que quelque chose ne va pas. Non ce n'est pas une option envisageable pour moi. Ou alors quoi ? J'apprends que Madame Adaline fait partie du grand banditisme du trafic, option deux, je vais chez le médecin pour me faire porter pale à vie. Non bah non-impossible. J'ai bien compris que je n'allais pas pouvoir reprendre le court de ma vie comme si de rien était. Et quand bien même, si je ne trouve aucun indice ? Lily sera toujours là. Que va-t-il advenir d'elle après ? FUCK

Dans l'ascenseur j'avais le palpitant qui s'affolait au moindre niveau passé. Je ne sais pas comment va finir cette soirée, j'ai déjà la nausée, je n'aurais pas à me forcer énormément pour l'excuse de la maladie. La sonnette de l'ascenseur résonna, m'indiquant de rentrer un code de sécurité, sûrement les 6 chiffres donnés par SMS. J'hallucine une vraie forteresse.

La lumière du tableau clignoté en vert signalant la bonne combinaison. Ça y est nous y sommes. Mon cœur fit un bon quand les porte s'ouvrirent. Une musique de fond plané dans la pièce. Personne pour m'accueillir. 
[T] - Madame Adaline c'est Tyler, vous êtes là ? 
[A] - Oh Tyler, je vous attends dans le salon venait !

J'avançais à petits pas observant bouche baie son appartement, c'est superbe, très peu de décorations, mais tellement raffiné, je ne suis pas vraiment étonné enfaîte, je m'attendais exactement à ce genre d'ambiance, je fus surpris de voir Madame Adaline dans une drôle de position...Si elle se croit sexy comme ça, elle se met le doigt dans l'œil, elle ressemble plutôt à une folle, je me demande si elle accueil tous ses invités comme ça ? Soyons lucide je ne pense pas, ou elle est encore plus dingue que se que je crois.

[A] - Tyler, je suis ravi de vous voir, je ne me sentais vraiment pas bien de vous avoir quitté comme ça l'autre soir, c'était très mal poli 
[T] - Je vous ai dit Madame ce n'est pas grave, ça arrive à tout le monde d'être Malade.
[A] - Ma bonne nous a préparé un succulent repas, j'ai très très faim, Tyler passons à table.
[T] - Ow déjà ? 
[A] - Je n'aime pas faire tarder les choses. Et le repas étant prêt, je ne voudrais pas qu'il ne refroidisse trop.

Ma bonne, je rêve elle ne se prend vraiment pas pour de la merde, je déteste ce genre de femme, j'ai bien fait de ne pas tomber dans son jeu, jamais je ne m'en serais dépêtré, elle a sorti le grand jeu, la table était remplie, les plats ont l'air tous plus bons les uns que les autres et une bouteille était à disposition, et pas n'importe laquelle, 20 ans d'âge, Waou. Elle n'a pas fait ça par hasard, elle pense qu'elle va m'avoir ce soir, mais elle rêve, elle va pouvoir se gratter longtemps. Je trouve ce que je suis venu chercher et je repars.

> Madame Adaline

Le repas était délicieux, il n'y a pas a dire la bonne est une très bonne cuisinière, on ne peut pas lui enlever ça, sûrement une de ses seules qualités. En plus d'être laide, elle est con comme une valise. Tyler avait l'air d'apprécier lui aussi, temps mieux il doit prendre des forces, la nuit risque d'être courte pour lui. 
[A] - Le repas vous convient ? 
[T] - C'est très bon ! Votre employé est peut-être là pour que je puisse la remercier ? 
[A] - Non, je lui ai laissé sa soirée, je voulais que nous soyons tranquille tout les deux. Puis elle ne fait que son travail, elle n'est pas payée pour se tourner les pouces.
[T] - Ok...Vous avez un appartement superbe Madame. Très spacieux, lumineux, ça doit être agréable de vivre ici non ? Vous y êtes depuis longtemps ? 
[A] - Oui, c'est un bijou, je ne regrette pas de l'avoir acheté, il y a environ 2 ans
[T] - Ow, vous n'êtes pas en location ? 
[A] - Bien sûr que non Tyler, j'ai réussis à faire des bénéfices rapidement et j'ai pu me l'offrir. Une femme comme moi ne mérite t'elle pas le meilleur Tyler ?
[T] - Bien sûr, le magasin marche aussi bien depuis des années ? Vous avez dû vendre une énorme quantité de sacs à main pour avoir assez d'économie ?
[A] - Il est vrai que je ne suis parti de rien, mes parents n'ont jamais eu d'argent, je suis partie très tôt de chez eux, l'entente n'était pas au beau fixe. J'ai préféré vivre de mes propres ailes. 
[T] - Vous les revoyez régulièrement ? 
[A] - Non ils sont mort, juste après mon départ ... C'est malheureux ... Leur maison a brûlé et ils n'ont pas réussi à sortir.
[T] - Oh, je suis désolé.
[A] - Ne le soyez pas, je ne les aimais pas, toujours en train de me reprocher des choses, alors c'est un mal pour un bien pour moi.

C'était la première fois que je reparlais de cet incident à quelqu'un. Mes parents m'avaient mené la vie dure pendant des années, je les remercie pour cela, c'est ce qui a fait de moi une femme forte à présent. Mais c'est bien la seule chose qu'ils ont faite pour moi. Ce soir-là, je voulais juste leur faire peur, leur montrer ma colère. Et le feu a pris bien plus vite que je ne le pensais, je me suis enfui les laissant se faire consumer par les flammes, je n'y avais jamais repensé jusqu'à maintenant. Cet homme me fait tourner la tête.

[A] - Voulez vous prendre le dessert dans le salon ? Je vous ferais ensuite visiter tout mon antre. 
[T] - J'ai déjà beaucoup manger. Je ne sais pas si le dessert passera.
[A] - Allons. Je vais nous chercher des digestifs, ça vous fera du bien, vous allez voir. Allez-vous installer confortablement dans mon canapé, j'arrive de suite...

Il a trop mangé, je n'avais jamais entendu ça, il n'est pas au bout de ces surprises, j'espère que le digestif lui laissera un peu de place pour un deuxième dessert. Il n'aura pas vraiment le choix. J'ai déjà tout d'organiser dans ma tête. Le digestif dans le salon puis je lui ferais visiter l'étage et là, je lui sortirais mon petit bouton d'or délicatement humidifié, il ne pourra pas résister.