> Madame Adaline

Il fait tellement froid dans cette pièce, je n'y reste jamais assez longtemps pour m'en être rendu compte avant, tout avait été vidé et nettoyé, Mickaël est un chef du ménage, il ne laisse jamais aucune trace. Quand Gonzalo m'a annoncé que Tyler et la petite pute vierge avaient désertés les lieux, je suis rentré dans une fureur et je n'avais pas eu le choix que d'appeler l'acheteur, j'étais obligé de le prévenir, si je le laisse arrivé le jour J, pour lui annoncer, c'était fini pour nous tous.

Alors j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai composé immédiatement le numéro, je ne veux pas risquer ma vie pour un petit con qui n'a pas fait son boulot. Il y a trois heures entre Oasis Spring et San Myshuno, les plus longues heures de toute ma vie. Personne ne parle, les regards de Gonzalo et du Blond en dise pourtant long.

Cet homme ne rigole vraiment pas, c'est le pire acheteur que j'ai et que j'ai pu avoir, il est organisé, sournois et cruelle. Et le ton de ca voix quand je les contacter, ne laisse rien présagé de bon.

C'est vraiment la merde, j'aurais dû m'arrêter là et ne reprendre personne, ça ne m'a pas servi de leçon. Putain pourquoi je l'ai embauché, on me l'a toujours dit les hommes intelligents ne court pas les rues, mais quand on en déniche un, il nous cause toujours des soucis. C'est bien vrai. Shaun et Tyler n'ont pas fait exception. Dommage, j'aimais vraiment bien Tyler, mais la sécurité avant tout. On finira par le retrouver, on mettra le temps qu'il faut, mais il finira par faire une erreur et ce jour la, je serais là pour le récupérer, je ne pourrais pas le garder, je ne peux pas risquer de le garder. Il est bien trop dangereux, il finira par craquer et ne m'apportera que des emmerdes.

[F] - Que va t'il se passer maintenant ? 
Personne n'avait osé répondre à Freudon, et moi, je n'avais vraiment pas envie de parler à cette vermine.

En une seul seconde mon coeur s'arrêta de battre, il arrivait, j'entendais les bruits de ses chaussures résonné et ca canne claqué la terre du couloir et il n'était pas tout seul.... Je n'ai jamais ressenti une t'elle peur même le jour où j'ai entendu mes parents criés coincé dans leur foutue maison en feu.

[?] - Adaline ma chère amie. Je suis vraiment, profondément agacé.
[A] - Monsieur pardonné moi monsieur, je suis moi aussi très contrarié de ce contre temps.
[?] - Messieurs, je voudrais parler en privé à Adaline.

Je fis un signe au garçon, pour passé dans la pièce d'à côté, il ne me fera pas de mal, je vais le convaincre que je ne suis en aucun cas coupable. Il comprendra, j'en suis sûr.
[?] - Que c'est il passé Adaline ? Qu'est-ce que c'est que ce bazar ? Vous m'appelez avant hier pour me dire que tout va bien, et maintenant ma promise s'est envolé dans la nature ? 
[A] - Nous pensions la retrouver Monsieur, elle ne pouvait pas aller bien loin.
[?] - Alors que c'est il passé ? 
[A] - Elle a rencontré un homme qui l'a aidé. Tyler mon employé, je ne savais pas, je vous le jure, il a dû avoir des suspicions sur moi, et puis il a compris en fouillant à mon domicile. Nous ne savons pas où ils se trouvent maintenant, l'appartement était vide à l'arrivé de mes gros bras.
[?] - Très bien Adaline. Lequel d'entre vos hommes et celui qui la laissé filer ? 
[A] - Le plus jeune.

Je n'avais pas de scrupules à le balancé, après tout, je ne le connais pas et je m'en carre. Ma vie est bien plus précieuse que la sienne. Il avait passé le pas de la pièce secondaire, je l'entendais souffler. 
[?] - Messieurs, je suis vraiment déçu et en colère de ce regrettable incident. Je ne peux décemment pas laisser cette idiotie impunie. Je demande donc au principal concerné de bien vouloir s'avancer vers le mur du fond.

...

[?] - Si personne ne se désigne, je me verrais dans l'obligation de faire pif paf pouf. À vous de choisir.

Freudon avait enfin fini par se décider, il s'avança à petit pas. La seule émotion que je lisais ce soir sur son visage était celle de la peur. Il n'a que ce qu'il mérite.
[?] - Jeune homme vous avez conscience dans l'état d'énervement que vous me mettez ? 
[F] - Je suis vraiment désolé, pitié.
[?] - Adaline pouvez-vous me tenir ma canne s'il vous plaît. Ne vous retournez pas jeune-homme, j'espère que cela vous servira de leçon. Retourné vous et allongé vous au sol !
[F] - Ca ne se reproduira pas Monsieur ! Je vous le jure ! 
[?] - Je n'ai pas toute la journée... Jeune homme.
[F] - Oui Monsieur.
[?] - ... Vous apprendrez qu'on ne doit jamais me contrarier.
[F] - Pi.....

**BANG**

Un coup, un seul coup. Tout est allé si vite. Le sang coulait de part en part du corps de Freudon. Tandis qu'il revenait vers moi pour récupérer sa canne. Il me lança le regard le plus noir que je n'avais jamais vu.

[?] - Laissez le corps ici. 
[A] - Mais monsieur, il va sentir mauvais et quelqu'un finira par s'en rendre compte.
[?] - Adaline, je vous conseille de vous faire toute petite, ou alors de partir très loin, c'est terminé pour vous.
[A] - Monsi....

Il me tourna le dos et parti accompagné de ses deux gros monstres.
J'ai tout perdu... Je n'avais aucune économie de côté, qu'est ce que j'allais faire ? Ce n'est pas mon magasin de sac qui va me payer mes factures ! 
[A] - Ne laissez pas vos empruntes bande d'imbéciles ! ACTIVEZ !
[B] - Avec tout le respect que je vous dois Madame? C'est terminé, vous l'avez vous même entendu, plus personne ne vous fera confiance, je vais reprendre ma vie, j'ai mis assez de côté pour vivre tranquille pendant quelques années.
[A] - Quoi ? Vous n'allez pas me laisser ? Gonzalo ? 
[G] - Famille heureuse retrouver moi. Assez de sous pour repartir.

Je les ai tous vu m'abandonner, me laissant seule avec le cadavre tout frais de Freudon, je vais devenir quoi maintenant ? Le corps va finir par pourrir, on finira par retrouver le macchabée, avec l'odeur du corps en décomposition. Une putain d' enquête aura lieu. Et si on remonte jusqu'à moi, je ferais des années de prison, je n'en sortirais peut-être jamais..